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L’e-cig ne sera plus exclusivement vendue en pharmacie en Belgique

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L’e-cig ne sera plus exclusivement vendue en pharmacie en Belgique

Alors que le gouvernement n’a pas encore tranché sur les nouvelles conditions de vente des cigarettes électroniques, les commerçants râlent déjà.

La cigarette électronique est désormais considérée comme une étape intermédiaire vers un arrêt complet de la consommation de tabac, au même titre que les patches de nicotine, selon les autorités sanitaires.

Un arrêté royal réglant la vente de ce produit paraîtra au Moniteur avant la fin de l’année, a fait savoir jeudi le cabinet de la ministre de la Santé publique Maggie De Block, réagissant à l’avis rendu à sa demande par le Conseil supérieur de la santé (CSS).

La cigarette électronique est actuellement en vente libre en Belgique pour les exemplaires sans nicotine, tandis que l’e-cigarette avec nicotine, obligatoirement enregistrée auprès de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé), ne peut être vendue qu’en pharmacie.

Dans les faits, cela équivaut à une quasi-absence du second produit sur le marché belge. Cela devrait changer : le CSS plaide dans son avis pour une vente dans des magasins spécialisés.

L’organisme recommande également l’instauration des paquets de cigarettes neutres ainsi qu’un relèvement de l’âge légal pour l’achat des cigarettes et produits de tabac de 16 à 18 ans. Sur ces points, la ministre ne souhaite en revanche pas se prononcer, car « tout le gouvernement doit en décider ».

Alors que le gouvernement ne s’est pas encore prononcé, les critiques ont déjà fusé du côté des professionnels de la vente. La fédération du commerce et des services Comeos redoute, par exemple, une mesure discriminatoire. « Le Conseil veut limiter la vente aux bureaux de tabac et aux librairies – et donc l’interdire dans les night-shops, les supermarchés, les magasins de proximité ou les stations-service. Les distributeurs automatiques dans les établissements horeca disparaîtraient aussi. Nous ne pouvons l’accepter. L’utilité d’une telle mesure nous échappe totalement », souligne le CEO Dominique Michel qui estime que c’est le tabac qui nuit à la santé, pas l’endroit où il est vendu.

L’autre critique de la part des commerçants porte sur l’interdiction d’achat de cigarettes pour les moins de 18 ans. « La responsabilité retombe toujours sur le dos des commerçants. Toutefois, ceux-ci peuvent parfois difficilement savoir si un jeune a moins de 16 ou 18 ans, ils ne sont pas non plus des agents de police qui peuvent contrôler l’âge à tout bout de champ », a fait valoir le Syndicat neutre des indépendants (SNI).

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