Sarreguemines la vapote pour arrêter la clope

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Sarreguemines la vapote pour arrêter la clope

Source : http://www.republicain-lorrain.fr

La cigarette électronique serait 95 % moins nocive que la cigarette classique. Les résultats d’une étude britannique récente révèlent que vapoter présenterait, en outre, un sevrage tabagique efficace. En France, le Haut conseil de la santé public se veut plus prudent, notamment sur les effets à long terme du vapotage, encore méconnus. Le 20 mai, la législation va, de ce fait, évoluer : des restrictions sont envisagées.

À Sarreguemines, il n’est pas rare de croiser des « vapoteurs ». La ville compte trois boutiques entièrement dédiées au commerce de la cigarette électronique. Il y a quelques années, elles étaient six. Une sélection naturelle s’est effectuée et, désormais, chacune a sa clientèle d’habitués. Chez Econo’clope, on ne craint pas l’évolution de la législation.

400 cigarettes par jour

« Dans notre réseau, nous nous y préparons depuis un an et demi », assure Christelle Pischedda, responsable de la boutique. Elle voit d’ailleurs d’un très bon œil ces nouvelles mesures : « C’est très bien de réglementer. Il y a des abus. Actuellement, ce qui est à la mode chez les jeunes, c’est la grosse vape ou power vaping. L’objectif est de faire de gros nuages de fumée, ce qui implique une grande consommation de liquide. Certains peuvent consommer jusqu’à 30 ml de e-liquide par jour, ce qui correspond à 400 cigarettes ! »

Sarreguemines la vapote pour arrêter la clope

La loi Santé envisage de restreindre le contenant de e-liquide à 10 ml par flacon mais aussi le réservoir des vapoteuses à 2 ml, ce qui permettrait de stopper ce type d’abus. Le taux de nicotine sera également plafonné à 20 mg par ml. « La majorité de nos produits sont déjà aux normes. Notre objectif n’est pas de vendre le plus gros matériel existant mais plutôt d’accompagner notre clientèle dans l’arrêt du tabac », ajoute Christelle Pischedda.

Plus de contrôles

Des conseils précieux que le consommateur ne retrouve pas sur internet, où la vente risque d’être également compromise. Ce qui « est une très bonne chose car on y trouve des fabricants de liquide peu recommandables. La nouvelle législation imposera par ailleurs que chaque nouveau produit soit soumis à une autorisation , avertit la commerçante. L’avenir est en boutique. Ici, le client peut tester les arômes et, surtout, bénéficier de conseils avisés. »

Un prix en hausse ?

Christelle Pischedda et sa vendeuse Sophie Panetta sont donc confiantes même si, désormais, la vape sera régulée de la même manière que la cigarette : publicité interdite, lieux où la vapote est autorisée restreints et, surtout, l’apparition de taxes, au même titre que les produits du tabac. Une dernière mesure qui risque d’impacter le prix des e-cigarettes et de leurs liquides. « Rien n’est encore officiel. Cela dépendra bien sûr des prix d’achat auprès de nos fournisseurs mais nous essayerons de le répercuter au minimum sur le prix de vente », souligne la responsable d’Econo’clope.

Les deux millions de vapoteurs français croisent les doigts…

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