Depuis plusieurs jours, il y a des débats sur la toile concernant le premier discours ( sur radio de RY4 le vendredi 22 mai ) du Dr Konstantinos Farsalinos concernant la méthode des Dry Burn pour « nettoyer » ses coils ou pour les resserrer lors de leur montage dans les atomiseurs.
Pour rappel, concrètement le Dry burn est un processus utilisé par les vapoteurs pour préparer leur résistance. La résistance doit être chauffée à nue sans mèche / coton ou liquide jusqu’à ce qu’elle deviennent rouge vive.
Pourquoi utiliser la méthode du Dry Burn ?
- Pour vérifier que la résistance chauffe de façon équitable sur l’ensemble de la longueur du fil non résistif.
- De détecter les points chauds. ( Les point chauds apparaissent lorsqu’une partie de la résistance, chauffe anormalement ou quand le fil résistif a une longueur trop grande dans le vide entre la fin du coil et la connectique. Il est possible de le voir, simplement en faisant chauffer la résistance jusqu’au rouge vif.
- Nettoyer le fil résistif des résidus de liquide de la précédente utilisation
Maintenant que nous avons fait un résumé sur le fonctionnement du Dry Burn, on va s’attarder sa la polémique, à savoir la dangerosité d’utiliser ou non cette méthode.
Voici à son premier discours (en anglais) :
Pour résumer, le Dr Konstantinos Farsalinos dit que faire chauffer le fil résistif a de hautes températures en le faisant rougir avec la méthode du Dry Burn, est dangereux pour la santé. D’après lui, cette action détruirait la structure moléculaire du métal de filament ce qui favoriserait la transmission de molécule du métal dans la vapeur de nos liquides inhalés dans nos poumons. Il faudrait donc arrêter d’utiliser le dry burn pour nettoyer les fils résistifs, arrêter les micro coils serrés et arrêter de faire du power vaping (qui nécessite de faire chauffer le coil à une forte puissance pour délivrer un maximum de vapeur).
Evidemment, cette révélation n’a pas plus a beaucoup d’entre nous qui utilisons quotidiennement ces méthodes dans notre manière de vaper. Le Dr Konstantinos Farsalinos a reçu pas mal de retour de vapoteurs concernant cette annonce, parfois on lui demandait juste des informations complémentaires sur cette déstructuration de molécules mais parfois j’ai pu lire des propos de vapoteurs qui sont inadmissibles. Pour rappel, ce médecin est pour la vape et il essaye de déterminer tout ce qui est bon pour la vape mais aussi ce qui est mauvais pour nous, utilisateur. Heureusement, il y a des vapoteurs plus intelligents qui temporisent ces propros et qui savent réflechir avant de s’emballer comme le reviewer Geek N Vaps.
Suite à ce mouvement, le Dr Konstantinos Farsalinos a réagit aux nombreuses questions et interrogations posées par les vapoteurs. Voici le lien de l’article qu’il a publié dans son blog.
Pour résumer, il a invité Pedro Carvalho, un expert en sciences des matériaux possédant une bonne expérience sur la structure métallique, la composition et de la dégradation des matériaux. Cette personne est bien connu dans communauté de la vape et connait parfaitement le fonctionnement des reconstructibles.
Ils expliquent que le fil résistif n’est pas fait pour être en contact directe avec du liquide de manière continue. Il précise que dans une étude faite par des chercheurs ils ont même détecté des traces de chrome et de nickel dans la vapeur dégagée par la résistance, sans qu’elle est subit de Dry Burn. Il note cependant que les traces détectées sont infimes et qu’elles ne sont pas préoccupantes pour notre santé.
Lorsque la résistance est utilisée avec un Dry Burn elle est bien au dessus de 700°c ce qui provoque des effets non négligeables sur la structure du métal, au niveau de ses atomes. Il explique aussi que cette chaleur dégagée par le coil avec la présence d’oxygène favorise l’oxydation de la résistance. Ce phénomène changerai la taille des grains de métaux provoquant des liaisons non souhaités entre les différents atomes du métal. De plus, les liquides favorisent eux, la corrosion des métaux. Elle provoquerait donc une détérioration du métal qu’on inhalerait et qui serait elle nocive et que l’on inhalerait par la suite.
Il rajoute par la suite que même si le Dry Burn peut être nocif pour la santé, ca reste vraiment de manière infime.
Concernant le Power Vaping (çà c’est pas vraiment nouveau), il est dangereux d’inhaler surtout sur dripper à des puissances non conventionnelles. Qui n’a jamais connu de Dry It en vapotant sur dripper et encore plus lorsque l’on fait du Power Vaping ? Il est logique que plus vous utilisez de puissance sur votre dripper, plus lors de dry it, l’exposition à des dégagements chimiques sera importante. Il en va de même sur tout ce qui s’utilise en nouveau matériel en inhalation directe. En bref, avec ce genre de matériel, vous vous exposez d’avantage aux risques, après chacun est libre de choisir son matériel. et sa façon de vaper.
Tant qu’aucune étude concrête n’a été réalisé sur les différents fils résistifs et non résistifs du marché, il sera difficile d’être certains des propos avancés par ce médecin. Je préconise tout de même de faire attention et d’éviter au maximum de dry burner vos coils.
Pour conclure son article, il a simplement essayé d’expliquer qu’il préconise de ne pas utiliser cette méthode ou le moins possible, pour éviter de s’exposer inutilement à des éventuels dangers dans l’attente de nouvelles études. Ce qui est sur, c’est que même en utilisant le Dry Burn, le danger sera infiniment moins important que de fumer des cigarettes traditionnelles.