alès, point, cigarette électronique, docteur, Cupissol, médecin, études, placebo, france, arbre, respiratoire, cigarette, sevrage, liquides, tabagique,

Alès : le point sur la cigarette électronique avec le docteur Cupissol

()

Alès le point sur la cigarette électronique avec le docteur Cupissol

Source : http://www.midilibre.fr

Le docteur Cupissol, du Centre de coordination en cancérologie de l’hôpital, pointe la cigarette électronique.

Le docteur didier Cupissol est membre du Centre de coordination en cancérologie qui a vocationà organiser des conférences et animations liées à la prévention santé. La clinique Bonnefon et le Centre Onco-Gard sont membres de cette coordination. Ce jeudi, le thème choisi était la cigarette électronique. Quelques vapoteurs et vapoteuses étaient dans la salle pour écouter les explications très claires du médecin. Outil de sevrage tabagique Première découverte.

Quelques vapoteurs et vapoteuses étaient dans la salle pour écoute les explications très claires du médecin

Outil de sevrage tabagique.

Première découverte : « C’est une petite chicha portable améliorée, rien d’autre. Elle est composée d’une batterie, d’un atomiseur, d’une cartouche et d’une extrémité lumineuse. Au milieu, le système de chauffe avec un microprocesseur qui régule la température. La cigarette électronique a connu une véritable explosion : 17 000 officines ont ouvert en France en 2013, ça s’est un peu tassé depuis ». Le Médecin détaille les 25% de gouttelettes qui se déposent dans l’arbre respiratoire, les 14% de ce liquide qui finissent au fond des alvéoles pulmonaires. « Au bout de onze secondes, on le retrouve dans l’atmosphère, la cigarette électronique, comme la cigarette se partage ! », ironise le praticien.

Quant à connaître le contenu, les liquides sont pour 75% des vecteurs alcooliques, pour 4% de l’eau, pour 4% également du propylène glycol qui joue le rôle de stabilisateur. « C’est le produit qu’on trouve dans les peintures dans les colles », précise le médecin. La nicotine peut être présente à hauteur de 2%, ou pas du tout, selon ce que le fumeur choisira. « Il y a aussi des métaux lourds, chrome, cadmium, arsenic.. Bien sûr en petites quantités, mais on ne sait pas ce que cela donnera, à long terme, sur une génération. »

« Pour éviter d’avoir un cancer, le mieux reste encore de ne rien fumer du tout ! »

Les études ne sont pour l’instant pas probantes, il est par exemple difficile de savoir réellement quelles quantités de nicotine sont inhalées. « Il y a une grande variabilité selon les gens. Évidemment, si on compare avec la cigarette, il y a une diminution significative des déchets goudronnés, des produits cancérigènes.  » Le médecin alésien pointe tout de même le fait que dans certains pays (Suisse, Belgique, Angleterre, Israël…) la cigarette électronique n’est pas autorisée. Et que le manque de certification est un problème.

Néanmoins, son rôle d’outil dans le sevrage tabagique est réel. Des études ont comparé 3 groupes, l’un avec patch à la nicotine, l’autre avec des cigarettes électroniques, le troisième avec des cigarettes électroniques sans nicotine (donc avec effet placebo). « On observe les mêmes résultats au bout de 200 jours. Un consensus existe pour dire qu’elle diminue les symptômes de manque. Mais l’accompagnement est l’élément est l’élément déterminant de la réussite. Agir tout seul, c’est bien, c’est courageux, mais c’est casse-gueule. Se faire aider par un addictologue, c’est mieux. Elle est un outil de désensibilisation , mais son innocuité n’est pas démontrée. « 

Comment avez-vous trouvé le contenu de cette page ?

Cliquez sur une étoile pour la noter !

Note moyenne / 5. Nombre de votes :

Aucun vote jusqu'à présent! Soyez le premier à noter ce post.

Vous avez aimé ce contenu ?

Aidez nous et partagez le sur vos réseaux sociaux 🙂

Retour en haut