Pas d’adoption possible à cause d’une cigarette électronique. Brian et Abigail (les noms ont été changés) ont contacté le conseil du comté de Staffordshire (Angleterre) en décembre 2013 pour constituer un dossier d’adoption, après plusieurs échecs de Fécondations In Vitro, rapporte le Daily Mail. A l’époque, Brian est fumeur, mais personne ne lui indique que cela peut être négatif pour leur demande.
Pas d’adoption pour les fumeurs
En septembre dernier, après plusieurs entrevues et examens médicaux, le couple espère que leur dossier sera rapidement accepté. Mais quand un travailleur social voit Brian utilisé une cigarette électronique, tout s’arrête. «Je n’avais pas fumé de vraies cigarettes depuis des mois. L’e-cigarette m’avait permis de réduire petit à petit les doses de nicotine», explique-t-il au quotidien.
Le travailleur social les prévient alors que le conseil ne permet pas l’adoption aux fumeurs. Aucun enfant ne pouvant être placé chez une personne qui a utilisé une cigarette électronique au cours des douze derniers mois. «Nous sommes victimes de personnes trop zélées dans le politiquement correct», indique Abigail au Daily Mail. «Il y a tant d’enfants désespérés qui attendent une famille et un foyer stables. Mettre en place de telles barrières est ridicule», ajoute-t-elle.
Le quotidien britannique rappelle qu’il n’existe aucune preuve prouvant la toxicité de la vapeur des e-cigarettes alors que le débat n’est pas tranché en Angleterre. «Il y a beaucoup d’incompréhension autour de la cigarette électronique. Cela peut désorienter les décideurs publics», concède Robert West, directeur d’études sur le tabac à l’University Collège de Londres.
Le tabloïd rappelle qu’au moins 13 autres conseils de comté ont indiqué qu’ils ne placeraient pas des enfants de moins de cinq ans avec des fumeurs de cigarettes électroniques.